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Nos critères de durabilité

 RESPECT de la nature

« On n’hérite pas de la terre de nos ancêtres, on l’emprunte à nos enfants.»

Antoine de St Exupéry

 La biodiversité est favorisée a nature peut être un allié comme un ennemi. Gérer sa ferme (ou son atelier de transformation artisanale) de manière durable, c’est conserver coûte que coûte un écosystème bien vivantUn écosystème permet une autorégulation qui est elle-même source de résilience. La résilience, c’est la capacité d’un écosystème à s’adapter en cas de menaces et donc mieux savoir faire face. La biodiversité d’une ferme durable est à tous les étages : son environnement, ses espèces végétales mais aussi animales.

Favoriser la biodiversité permet plus facilement le recyclage de la matière organique, la régulation des ravageursla régulation hydriqueetc.

La présence de haies, de bois et d’arbres est un signal positif pour la régulation de l’eau, mais aussi pour la présence de prédateurs naturels aux parasites. En outre, elles protègent du vent et donnent de l’ombre aux animaux qui sont alors élevés dans des conditions au plus proche des traditions de nos contrées.

Idéalement, l’élevage est lié à la production de céréales (et, si pas, le troc entre voisins est favorisé activement) et permet ainsi la récolte du fumier, lisier et autre compost pour fertiliser les sols. Les cycles de l’azote, du phosphore et du potassium sont bouclés sur la ferme.

Par respect de la biodiversité, nous entendons aussi la sélection intentionnelle de variétés et de races rustiques. Les semences F1 et les races issues d’une sélection génétique poussée seront activement évitées.

>Les cycles naturels sont respectés, tant pour les animaux que pour les plantes. Les pratiques sont naturelles, pas forcées artificiellement.

Le respect de la nature, c’est le respect de ses cyclesLes saisons sont là pour laisser à la terre et à l’animal le temps de produire, s’épuiser, se reposer, se régénérer. Ces cycles sont précieux et seul leur respect permet de préserver le milieu naturel et ses éléments : l’eau, le sol et l’air.

Les productions sont forcément de saison et non forcées artificiellement. Ainsi, il est exclu que les serres soient chauffées à base d’énergie fossile. De même les engrais de synthèse sont exclus.

Les cycles des animaux sont respectés. Les allaitants sont taris naturellement et la gestion de la fertilité se fait de manière naturelle (suivi des chaleurs et mise au mâle plutôt que tampons d’hormones notamment).

Les cycles naturels sont repsectés

> Les traitements des plantes et des animaux sont exempts de produits chimiques de synthèse et les passages vétérinaires sont réduits au maximum.

Les produits phytosanitaires sont proscrits.

Les auxiliaires sont toujours privilégiés avant une intervention chimique : pièges à phéromones, larves de coccinelle, nichoirs, etc (c’est naturellement en lien avec la biodiversité qui est favorisée).

Les soins à apporter aux animaux sont prioritairement faits à base d’huiles essentielles et d’homéopathie et l’allopathie n’est utilisée que si les traitements naturels sont restés sans effet.

Le désherbage est mécanique et non chimique ou à la vapeur.

Au lieu de travailler avec la nature et en synergie aveles écosystèmes, on sest vite habitué à recourir auprescriptions généreuses des vendeurs de pesticides. Plus besoin de comprendre, plus besoin de prévenirplus besoin d’agronomie : il suffit de suivre les modes demploi inscrits sur les bidons.

Citation d’un paysan québécois

dans Les paysans sont de retour de Silvia Pérez-Vitoria

Le CONTACT avec la terre, à l’animal et à l’homme

Etre en contact, implique toucher, regarder, comprendre. Sa terre, ses animaux, la matière. C’est travailler en étant à l’écoute des besoins fondamentaux plutôt que de travailler de manière systématique et radicale.

> Le producteur est en contact avec sa matière (vivante ou non) : les méthodes de production sont traditionnelles et la taille de l’exploitation est modeste.

Les productions sont diversifiées de sorte à travailler de manière extensive plutôt qu’intensive 

Nous souhaitons soutenir un maraîcher qui travaille par planches et non pas en grandes cultures. Il va veiller à la croissance de ses plants au cas par cas et non pas gérer la culture au tracteur de manière systématique. Il en va de même pour l’arboriculteur.

Pour l’éleveur ou le laitier, il sera en contact avec ses bêtes. La traite se fera en contact avec l’animal (à contrario, elle ne sera pas robotisée). Le finissage de l’engraissement sera limité à un maximum de trois bêtes par mois pour les bovins, ceci afin de bien surveiller les proportions muscles / graisses.

Les producteurs de volailles conserveront des lots de taille raisonnable. Si le producteur n’est pas certifié bio, un maximum de 200 poules de plein-air est requis. S’il est certifié bio, un maximum de 2 lots de 3000 poules pondeuses est notre limite.

Le transformateur est un artisan, c’est à dire qu’il est en contact avec sa matière première, qu’il la travaille et la façonne de ses mains autant que possible.

Nous rejetons les chaînes automatisées.

> Les végétaux et les animaux sont en contact direct avec la terreLe contact au sol, les conditions les plus proches possibles des conditions naturelles sont une priorité.

Les cultures maraîchères ne sont jamais hors-sol.

Les animaux sont en prairie sur une durée maximale au cours de l’année. Les animaux sont rentrés en étable l’hiver, en étant maintenus dans des conditions au plus proches de la nature (paille, foin, fourrage). Il est entendu qu’entre novembre et avril en Belgique, le temps permet rarement de tenir des animaux à l’extérieur plus de quelques heures les jours de bon temps.

> Le contact avec les clients et le souci de transparence sont centraux, la vente en circuit cours est le débouché prioritaire du producteur.

Même si nous n’avons aucun droit de regard sur les débouchés de nos producteurs, il nous semble cohérent pour la démarche de nos producteurs qu’ils privilégient les débouchés à taille humaine, où l’on respecte leur travail à sa juste valeur (marchés, petits commerces indépendants, GASAP).

A La Vivrière, la rencontre avec le producteur est au cœur de notre projet et nous souhaitons soutenir les producteurs qui jouent pleinement le jeu de l’échange et de la transparence.

Un producteur durable est un producteur en contact avec sa terre, ses animaux, sa matière

L’AUTONOMIE

Etre autonome, c’est être maître de ses choix, ne pas être dépendant, financièrement et techniquement. C’est en étant autonome que l’on sait tirer un meilleur revenu et que l’on a le plus d’impact sur l’économie locale et sur l’emploi local.

Notre recherche de producteurs se tourne donc vers des producteurs qui font le choix conscient de ne pas être dépendants et qui font en sorte d’avoir des productions « efficaces ». En effet, en étant dépendant, les prix des matières premières sont imposés, soumis à une fluctuation mondiale et le producteur se rend ainsi vulnérable.

Le producteur est autonome autant que possible dans son approvisionnement en matières premières en intrants

En visant l’autonomie des matières premières telles que les fourrages, les céréales, les compléments alimentaires, en évitant le soja ; on est moins dépendant des cours mondiaux et donc moins vulnérable.

Pour un maraîcher, viser l’autonomie pour les semences et les plants, c’est favoriser des variétés locales et rustiques et mettre en avant un patrimoine génétique local.

Utiliser des fertilisants, c’est dépendre directement du cours du pétrole et donc avoir un coût de production fluctuant.

Nourrir son cheptel en bio à base de soja lointain est un non-sens pour nous.

Le producteur applique une logique de circularité dans ses pratique : les ressources naturelles sont gérées, autant que possible, et le souci de générer un minimum de déchets d’emballage est de production est permanent.

Notre recherche de producteurs est axée sur ceux qui visent l’autonomie énergétique (panneaux photovoltaïques, récupération de l’eau de pluie, compostage, utilisation du lisier,..) et qui recherchent des solutions « efficaces » pour éviter des déchets/ revaloriser leurs sous-produits. Tout est utile, rien ne se perd.

> La dynamique du producteur est centrée sur la recherche constante d’un équilibre entre des volumes modestesune valeur ajoutée suffisante et une rémunération décente.

Nous souhaitons que nos producteurs visent un juste milieu : une rémunération décente tout en ayant encore une vie après le travail, mais aussi un outil de production qui les aide, sans les déconnecter de leur matière et qui ne les fait donc pas crouler sous une dette contractée au long terme.

L’autonomie recherchée est donc autant technique que financière. Si la dette à l’investissement est une pression, les choix commerciaux et techniques ne seront plus faits en autonomie. Il devient évident que les subventions ne peuvent être le support sine qua non à l’autonomie.

L'autonomie énergétique, garante de toute dérive